Deux lueurs vertes, des bruits de sabot et un parfum de musc de bouc entremelé à la douce senteur du gin de bas de gamme annoncent l'approche d'un curieux intellectuel perturbé.
Une fois sous le regard du spectateur, le personnage se montre élégant, sombre et un peu poussiéreux. Il semble étrangement familier, une sorte de déja vu...
Quand il se présente son nom, Vampgelus, rapelle en effet un lointain souvenir d'un fougeux démoniste au passé militaire. Répondant à la demande qu'il conte son histoire, il parle d'une jeunesse stable dans une guilde qui l'était plus ou moins ; les Vagabonds. Une divergeance conceptuelle sur les concepts d'état d'esprit du concept de la guilde, aurait cependant mis fin à son allégeance à celle-là, dont il ne semble pas vouloir parler d'avantage.
Vint ensuite une période de troubles, où il errait, de guilde en guilde, à la recherche d'une nouvelle place dans ce monde. Après quelques déceptions, il fait ce que font tous les hommes ne sachant plus quoi faire ; il va à l'armée. D'abord rétissant, il se découvre alors une véritable passion du massacre en mauvais et ingrate forme par l'ombre et la flamme.
Arrivé au grade de Commandant, il recut la monture qui l'ammena jusqu'ici, ce pouilleux bélier de guerre noir dont la fourrure est toute emmelée. Il raconte alors qu'il voulut se réinsérer dans la vie civile et héroique, dans un groupe connu sous le nom de la "nouvelle Ost". Il a fait des efforts pour s'adapter, notemment en abandonnant temporairement sa passion du feu. Lorsqu'il vint le temps pour lui d'aller faire un stage en Nothrend sur l'évolution des systèmes carcéraux dans la communauté mort-vivante de la deuxième ère, il fut averti d'un simple courier qu'il a été viré de cette "nouvelle Ost". Tant pis se disait-il, et resta quelques mois penchés sur les grimoires des plus grands nécromanciens, démonistes et autres mages noirs d'Azeroth.
Il est de retour maintenant, sans trop savoir pourquoi, ni comment... il ne sait pas grandchose enfait.